Le 13 décembre 2022, le cabinet assistait une cliente devant le conseil de prud’hommes de Périgueux.
Celle-ci était attraite par une ancienne salariée, laquelle formulait de nombreux griefs à son encontre à raison desquels elle demandait d’importants dommages et intérêts.
Il lui était notamment reproché de ne pas avoir fait procéder à une visite médicale d’embauche, de ne pas avoir rémunéré les heures supplémentaires ou encore, des pressions subies de la part de la direction.
Le cabinet s’est efforcé de contester un à un chacun de ces griefs expliquant :
- Que du fait de la crise sanitaire liée au COVID et de la réquisition des médecins du travail dans le cadre de la campagne de vaccination, des délais supplémentaires avaient été accordés aux entreprises pour faire procéder aux visites médicales d’embauche,
- Que la preuve des heures supplémentaires obéissait à des règles spécifiques impliquant en tout premier lieu que le salarié apporte des éléments suffisamment précis quant aux horaires effectivement accomplis, ce qui n’était pas le cas en l’occurrence,
- Que la salariée avait toujours été bien considérée dans l’entreprise mais qu’à l’inverse, cette dernière avait pu se montrer, à plusieurs reprises, dénigrante sur les réseaux sociaux à l’encontre de son employeur, de surcroît sur un profil public.
Au vu de l’ensemble de ces arguments en droit et en fait soulevés par le cabinet, le conseil de prud’hommes a débouté la salariée demanderesse de l’ensemble de ses demandes.